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22/02/2016

Aide aux victimes : le FGTI (r)assure-t-il?

La nouvelle secrétaire d’État reconnaît la nécessité de faire évoluer l’aide aux victimes 

Femme devant un ordinateur, les mains sur les tempes.

Faire progresser les mesures d’aide aux victimes

« Plusieurs dysfonctionnements » relatifs aux victimes d’attentats sont constatés par Juliette MÉADEL, secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes auprès du Premier ministre.

Priorité aux VICTIMES D’attentats et D’accidents collectifs

Nommée le 11 février dernier, Juliette MÉADEL s’occupera « des sujets dont [elle a] été saisie en priorité : les attentats et les accidents collectifs ».

Nous ne pouvons qu’applaudir : « Les conditions dans lesquelles sont accueillies les demandes d’indemnisation des victimes ne sont pas adaptées à la situation des victimes qui ont besoin d’être écoutées, entendues, avec humanité et délicatesse ».

Indemnisation et financement du FGTI

À propos de « la juste indemnisation », thématique souvent remisées sous le tapis : « Il faudra probablement revoir les conditions de financement du FGTI » (Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions) actuellement abondé à hauteur de 4,30 euros… par les compagnies d’assurance.

D’ailleurs, indépendamment des représentants des sociétés d’assurance, Juliette MÉADEL siégera désormais au conseil d’administration du FGTI.

La nouvelle secrétaire d’État se fixe comme objectif, dans un contexte post-attentats, d’une part, de « répondre aux besoins des victimes » et, d’autre part, de traiter les situations d’accidents collectifs (catastrophes naturelles, santé publique, accidents industriels et alimentaires, accidents aéronautiques, d’autocars et de transport scolaire – tels que ceux survenus récemment à Puisseguin en Gironde, puis à Montflovin dans le Doubs et à Rochefort-sur-Mer en Charente-Maritime).

Placés face à l’implacable réalité que rencontrent les victimes et leurs ayants droit, les pouvoirs exécutifs successifs s’en sont souvent tenus à reconnaître l’état général du paysage.

Espérons encore un peu, quand bien même une pratique d’avocat spécialisé en réparation du dommage corporel porte de préférence au réalisme.