Sécurité routière, pratique du vélo, traumatisme crânien
Des chercheurs de l’Université de Tucson en Arizona ont établi un lien direct entre port du casque à vélo et l’incidence des traumatismes crâniens. Porter un casque à vélo diminue de 58% le risque de traumatisme crânien sévère. L’éventualité de décès est réduite de 59%.
Lien entre port du casque à vélo et incidence des traumatismes crâniens
L’étude de l’université de Tucson sur le port du casque pour les cyclistes
Des chercheurs de l’Université de Tucson en Arizona ont établi un lien direct et saisissant entre port du casque à vélo et l’incidence des traumatismes crâniens.
Porter un casque à vélo diminue de 58% le risque de traumatisme crânien sévère. L’éventualité de décès est réduite de 59%.
Cette étude a été présentée le 8 octobre à Chicago à l’occasion du congrès 2015 de l’American College of Surgeons : « Helmeted bicycle riders have significantly reduced severity of injury and lower death rates after an accident. »
Les données américaines de la National Trauma Data Bank de l’American College of Surgeons, qui a recensé les dossiers de 6 267 patients victimes d’un traumatisme crânien survenu lors d’un accident de vélo, ont été exploitées pour cette enquête.
Seulement 25% d’entre eux portaient un casque.
Selon le Docteur Joseph Bellal, principal auteur de l’étude : « Lorsque vous affinez les données de ce groupe de personnes qui présentent une lésion cérébrale, puis regardez la façon dont ils l’ont fait, le casque a vraiment fait une différence. »
Par ailleurs, l’usage du casque réduirait de 61% le recours à une craniotomie et de 26% celui de souffrir de blessures faciales.
La situation en France
En France, le port du casque à vélo n’est pas obligatoire. Il fait simplement l’objet d’un conseil pratique de la Sécurité routière :
« Portez un casque : lors d’accident, il réduit la gravité des blessures à la tête ».
Selon l’Institut national de veille sanitaire (InVS), le vélo serait responsable chaque année de 255 morts et de 6520 blessés dans le pays. La tête est touchée plus de 1 fois sur 3, dont 48% chez les enfants de 5 à 10 ans.