Sécurité routière : un nouveau test salivaire pour détecter le cannabis
Un test, se présentant sous la forme d’un petit bâtonnet, permettrait de pratiquer des dépistages aux bords des routes.

Des tests salivaires de détection de produits stupéfiants expérimentés à partir de 2014
À la suite de la récente publication de chiffres encourageants en matière de sécurité routière, des tests salivaires de détection de produits stupéfiants vont être expérimentés sur les conducteurs automobiles dans plusieurs départements, a annoncé le délégué interministériel à la sécurité routière.
« En 2013, les stupéfiants sont la cause principale de 4% des accidents mortels de la route ».
« Plus de 144 000 dépistages de stupéfiants ont été pratiqués par les forces de l’ordre, dont plus de 33 000 lors d’interventions sur accidents mortels, corporels ou matériels ».
Dans le cadre de cette politique d’intensification des contrôles routiers, « À partir de cet automne, on va expérimenter dans plusieurs départements ce qu’on appelle le deuxième test salivaire. Au lieu d’aller en milieu hospitalier pour une analyse sanguine, les forces de l’ordre feront un deuxième prélèvement salivaire », indique le délégué interministériel à la sécurité routière dans une interview au groupe de quotidiens régionaux Est Bourgogne Rhône-Alpes (EBRA).
« Il sera envoyé dans un laboratoire pour confirmer d’une façon incontestable la prise d’une substance illicite », a-t-il ajouté.
Politique de sécurité routière et diminution de la mortalité routière
Depuis 1972, le trafic routier a été plus que doublé et la mortalité sur la route a été divisée presque par quatre.
En effet, au terme de l’année 1972, on déplorait 18 034 décès sur les routes et 386 874 blessés.
L’année 2014 est marquée par un record historique avec une baisse de 15,6 % du nombre de blessés sur la route par rapport à 2013 et une baisse de 11,6 % du nombre de tués.
On compte, depuis août 2013, 3 340 décès et 57 952 blessés sur la route, preuve de l’avancée de la politique de sécurité routière depuis 1972.
Depuis la mise en place de la première politique de sécurité routière, le nombre d’infractions dangereuses et d’accidents corporels de la route ont baissé et les automobilistes n’ont jamais été aussi respectueux de la réglementation routière.
Cette politique est loin de faire l’unanimité, mais participe à une nouvelle réduction conséquente du nombre de tués sur la route, poursuivie en 2014.
Pour autant, quand bien même la France insiste sur les campagnes d’information et sur la répression des comportements dangereux au volant, où en est aujourd’hui la politique d’aide et de prise en charge des victimes de dommages corporels de la route lors de la période post-accident ?
Lire la suite dans cet article du 3 octobre 2015