Treize victimes du Mediator obtiennent la reconnaissance de la responsabilité de l’État
« l’État est déclaré responsable des conséquences dommageables éventuelles pour de l’absorption du Mediator à partir du 7 juin 1999 ».
Après un premier jugement en date du 3 juillet 2014, le Tribunal administratif de Paris a décidé que l’État est « Responsable des conséquences dommageables éventuelles pour de l’absorption du Mediator à partir du 7 juin 1999 ».
Décision du Tribunal administratif de Paris
Après un premier jugement en date du 3 juillet 2014, le Tribunal administratif de Paris a décidé que l’État est « Responsable des conséquences dommageables éventuelles pour de l’absorption du Mediator à partir du 7 juin 1999 ».
Une vingtaine d’autres procédures en demandes doivent être examinées en septembre.
Le Tribunal administratif juge que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps, devenue ANSM) aurait dû ordonner le retrait du marché du médicament des laboratoires Servier dès le printemps 1999, date du premier cas de valvulopathie cardiaque imputée au benfluorex, le principe actif du Mediator.
Pour établir le montant des indemnités, le Tribunal administratif a ordonné des expertises médicales afin notamment « de se prononcer sur le lien de causalité entre la pathologie décrite et l’exposition au Mediator » et « d’évaluer les souffrances physiques ou morales subies ».